Dominique-Marie
                                
                                    samedi 17 octobre 2020
                                 
                                                                 
                            Lecture d’une poésie d’Élise lors d’un baptême de cloche
                            Une nouvelle cloche a été bénie aujourd’hui dans le village de Sacy.  La poésie “L’alouette et la cloche” fut lue par l’archevêque même.
                                                            C’est un événement exceptionnel par la rareté d’un baptême, c’est-à-dire de la bénédiction, d’une nouvelle cloche.
                            
                            
                            
                                                            Le samedi 17 octobre 2020 a eu lieu le baptême de la nouvelle cloche de l’église de Sacy. Cela fait de longues années que le son des cloches ne résonne plus dans ce village. 
Puisque les cloches de nos églises portent un nom, leur bénédiction est appelée improprement baptême. Et c’est ainsi qu’il avait été décidé de procéder à cette cérémonie le 22 mai dernier. Les normes sanitaires en vigueur en ont décidé autrement. Heureusement cette cérémonie a pu être déplacée au 17 octobre.
Mgr Hervé Giraud, Archevêque de Sens, Évêque d’Auxerre et Prélat de la Mission de France a bien voulu procéder lui-même à ce baptême. Durant son homélie, Mgr Giraud a lu la belle et pertinente poésie d’Élise Bisschop _L’alouette et la cloche_, ainsi qu’un texte de Marie Noël.
Voici le texte de la poésie :
>Il est deux voix dont le Bon Dieu  
Se sert pour nous tirer un peu  
Au-dessus de la terre…  
Chacune à mi-chemin du ciel  
On sent vibrer dans leur appel  
La vie et la prière.
>Ils nous parlent, ces carillons  
Lançant au-dessus des sillons  
L’ardente voix des cloches.  
Et quand ils résonnent parfois,  
Nos cœurs distinguent, dans leur voix,  
Des accents de reproches.
>Et l’alouette au cœur joyeux  
Qui lutte et n’en chante que mieux  
Sa chanson éclatante,  
Elle nous dit : « Toujours plus haut !  
La force ne fait point défaut  
Au cœur qui prie et chante ! »
>Pour nous, qui pensons trop souvent  
Au Bon Dieu comme à un absent,  
La chanson de la cloche  
Et l’oiseau, jailli des labours  
Dans nos travaux de tous les jours  
Nous le montrent, tout proche.